Le Sommet de l’élevage d’Abidjan, prévu du 23 au 25 Juin 2023, se tiendra sur les bords de la lagune Ebrié, avec davantage d’innovations. L’engouement autour de la première édition tenue en décembre dernier fait espérer un afflux de personnes pour l’édition prochaine.
Selon
l’initiatrice, Colette TANOH, ce sont environ 7.000 participants qui ont été
enregistrés à la première édition et près de 300 éleveurs. Elle a tenu pour
cela a remercié tous les partenaires et acteurs du secteur qui se sont
mobilisés pour ce Sommet. Elle ajoutera que « comme en 2022, l’édition 2023
accueillera plusieurs visiteurs sur les trois jours avec des contenus destinés
aux professionnels du secteur, partenaires, structures d’accompagnement et le
grand public ».
L’annonce de
cette deuxième édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan, elle l’a faite ce Mardi
31 Janvier 2023, à Cocody (Est d’Abidjan), en présence du Directeur de cabinet
du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH), Assoumany GOURAMENAN.
L’initiatrice du projet, Colette Tanoh, Directrice de Next Sustainable Initiative
(NSI) dit vouloir, à travers cette démarche participative entres acteurs du
secteur des ressources animales et halieutiques et institutions étatiques, aider
à la valorisation du potentiel de la Côte d’Ivoire.
L’un des
objectifs est la promotion d’investissements dans la filière afin de contribuer
à la souveraineté alimentaire du pays. Et ce, pour « accompagner la Côte
d’Ivoire dans la vision d’un secteur des ressources animales et halieutiques,
source de créations de richesses et d’emplois décents, pour une alimentation
saine, nutritive et suffisante, respectueuse de l’environnement et de la
biodiversité ». Cette vision est soutenue par le MIRAH, représenté à cette
conférence de presse par M. Assoumany Gouramenan qui a invité tout le monde à
s’impliquer notamment les jeunes, car il juge cette filière porteuse. « L’une
de nos problématiques est comment amener nos jeunes à s’intéresser à la filière
pêche », a fait savoir Assoumany GOURAMENAN. Il a également cité la filière de
la boucherie qui offre des potentialités aux jeunes.
En 2021, la
production nationale en viandes et abats ne couvrait que 44,6% des besoins
nationaux et 13,44% pour les produits halieutiques. Elle contribue à 2% au Produit intérieur brut (PIB) du pays. Face
à cette situation, le gouvernement a adopté la Politique Nationale de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA) en Janvier
2022.
Source : AIP,
atoo.ci
Ange Evan TUO