Les fortes chaleurs ont eu un impact négatif sur l'agriculture, en particulier sur la production de cacao En effet, la canicule intense actuelle a entraîné une perte de plus de 25 % de la production totale, selon Ehora Yao, président du CSC-ID (Collectif des sociétés coopératives de l’Indénié-Djuablin (CSC-ID).
Selon les chiffres, la gravité de la canicule a eu un impact considérable sur nos produits, notamment la cacao filière, qui a réduit les rendements à 70 000 tonnes cette année contre 95 000 tonnes les années précédentes.
Dr Boniface Koné, de l'URBA-CI EUE AFRIC, a souligné lors d'un atelier l'impact de la hausse des températures dans la région Indié-Djuablin sur l'irrégularité des précipitations et l'asymétrie des cours d'eau, ainsi que la menace de sécheresses prolongées.
Les températures nocturnes chutent à 23,9°C, tandis que pendant la journée, elles peuvent atteindre 35,5°C. Le bilan du niveau de chaleur du mois de mars a révélé que la Côte d’Ivoire a enregistré une température record de 39°C en mars.
Pour la Société d'exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM), les vagues de chaleur se faisant de plus en plus sentir sur l'ensemble du territoire ivoirien sont essentiellement dues "aux forts rayonnements solaires et à la forte remontée des vents humides de façon précoce" sur la Côte d'Ivoire.
Source : AIP
